En 1971, à Cando, une petite ville enneigée du Dakota du Nord, la shérif adjointe Jamie Brimley mène une enquête. Son père a disparu, tout comme une actrice de cinéma, Eve Tozer. Elle fait équipe avec l’agent fédéral Lavigne. C’est un homme acariâtre, marqué par l’alcool.
Ensemble, ils replongent dans le passé de la ville. Leur enquête les mène jusqu’à un tournage de film interrompu par un drame. Ce second tome de Hope One adopte une tonalité de polar glacial. L’ambiance rappelle celle de Fargo. Le silence des étendues enneigées remplace celui de l’espace.
Quel lien unit cette affaire vieille de 50 ans aux événements du tome 1 ? En 2020, Megan et Adam sont toujours piégés à bord de la station spatiale Hope One. La réponse se trouve dans la conclusion de ce diptyque étrange et captivant.
Dans ce volume, ‘Fane collabore avec Grelin au dessin et à la couleur. Le style est réaliste et précis. Les tons froids et métalliques renforcent l’impression de huis clos. Les scènes sont finement travaillées. Elles accentuent le contraste entre l’espace infini et l’enfermement.
La mise en page est fluide, avec des cadrages serrés. Chaque plan soutient la tension du récit. À la fois sur Terre et dans l’espace, le récit plonge le lecteur dans une ambiance oppressante. Hope One livre ici une conclusion intense, à la croisée du polar et de la science-fiction.
Édité sous le label Comix Buro.
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